Le trajet entre Sharisabz et Samarkand est tres beau, notamment le passage du col, avec vue sur la ville que je quitte, et sur un aigle qui passait par la. Impressionnant. Je flane dans les ruelles derriere le Registan, essayant de m'orienter et de trouver un endroit ou poser mon sac. Le Registan, c'est une place, sertie au milieu de trois grandes madrasas. C'est a cet endroit qu'on a un tres bon apercu de l'architecture de la dynastie Timouride. Un brin d'histoire, pour ceux qui sont perdus. Apres que l'empeureur Timur en ait fait sa capitale, Samarkand a beneficie des artistes "acquis" au cours...
Arrivé à Karshi, sans aucun plan, au sens propre comme au sens figuré. Un taxi m'amène à un hôtel de type soviétique, le genre 100 chambres. Malheureusement, je n'ai pas la présence d'esprit de retenir mon taxi le temps d'aller voir à l'accueil. D'un autre côté, je ne m'attendais pas du tout au refus qui m'est opposé lorsque je demande une chambre. Selon le monsieur de l'accueil, tout est complet... J'aimerais bien savoir comment ils remplissent leurs hôtels ici, car je dois être le seul étranger de la ville, et Karshi n'est pas non plus une mégalopole... Passons. Je fais contre mauvaise fortune...
Citadelle de l'Ark, Boukhara. Rue, Boukhara. Mosquée Kalon, Boukhara. En face de la mosquée Kalon. Mosquée Kalon, Boukhara. Rue, Boukhara. Rue, Boukhara. Prochain article demain ou ce soir.
J'ai a peine mis les pieds dans ce pays ou je vais passer 1 mois, que je suis aussitot aborde par un chauffeur de taxi peu scupuleux. Il tente sa chance en me proposant le trajet jusqu'a Boukhara pour 50$ (100km). Je negocie serre, rechignant a faire intervenir l'arme secrete. Malheureusement, son obstination a tenter de me plumer m'oblige a l'utiliser. Vous vous demander surement en quoi consiste l'arme secrete sus-citee. En fait, il suffit de demander l'air de rien au 5 mamies ouzbekes qui attendent a cote si 50$ est un prix normal pour une telle course. Et la, devant la colere des grands-meres,...
Accueilli des la facade du batiment par une photo geante du bien aime president des turkmenes, Gurbanguly Berdimuhamedov, souriant et marchant d'un pas conquerant dans ma direction. Pas intimide, je m'engage dans la fraicheur du batiment ou m'attendent des douaniers. je vide mon sac a dos, et apres une scene ou je dois mimer les affections que guerissent mes medicaments, je suis libre d'entrer pour de bon dans ce pays si etrange. Ici, les touristes ne sont pas les bienvenues, au contraire des entreprises oeuvrant pour la grandeur du president (Bouygues en particulier). J'admire donc les realisations...
Apres un lever tardif en accord avec le coucher a 4h30, nous prennons une douche et un petit dejeuner avant de partir en ville avec Meysam et sa femme. Pour donner un peu plus de details, Meysam est medecin, et il attend ses resultats de concours qui decideront de son affectation dans une specialite precise. Le stress monte, et pour faire passer le temps, il parcours le pays en train et met ses competences de medecin au service des voyageurs. Il s'est installe a Teheran avec sa femme apres leur mariage, il y a deux ans. Ci dessous une photo de nous 6 ce matin la : de droite a gauche, Marc, Ruth,...
Pour ceux qui hésiteraient encore à réserver leurs billets pour un Istanbul-Teheran en train, je vais m'empresser de dissiper vos craintes. En effet, comme le titre de l'article ne l'indique pas, ce voyage de 74h à travers la Turquie et l'Iran a été une expérience géniale. Pour commencer, une petite photo du compartiment turc ou j'ai passé deux nuits : Je partage cet espace avec Reza, un libanais de 26 ans qui parle bien anglais, et Milad, un iranien de mon âge qui vient de faire 1000 km à vélo en Turquie, et qui rentre chez lui. Reza est un joyeux drille, toujours à chercher une nouvelle demoiselle...
Me voilà donc dans ce bus, conduit à bonne allure par un chauffeur turc (vous voyez duquel je parle, celui avec moustache, maillot de corps blanc et qui fume sans arrêt). Je sommeille un peu en faisant des calculs sur notre heure d'arrivée à la frontière, et en me demandant pourquoi les vieilles femmes à l'arrière continuent de papoter malgré l'heure tardive (23h30). Arrêt juste avant la frontière bulgare, les chauffeurs sortent un long moment. Je m'assoupis, pour être réveillé par le chauffeur qui me m'oblige à accepter une bouteille de J&B. Il fait de même pour la majorité des passagers. Je trouve...
Après une douche à la théière (pour obtenir le mélange chaud/froid adéquat), une lessive et une bonne nuit, me revoilà, frais et dispos pour découvrir la capitale bulgare. Je commence par aller acheter mon billet de bus pour Istanbul (départ le soir-même 20h30), avant de m'attabler dans un petit restaurant jouxtant un parc ombragé. J'en profite pour observer un peu la rue, les gens... L'ambiance de certaines rues est délicieusement vieillotte, avec les tramways qui brinquebalent et les maisons anciennes aux murs lépreux. Ça me rappelle la Roumanie par certains côtés... Les grandes artères sont,...
Jour du fameux départ en bus... Ça commence par un bel exemple de théâtre de rue donné par un groupe de 5 bulgares qui veulent à tout prix embarquer 3 cartons de 80kg chacun + 8 valises, ce que refusent les deux chauffeurs. Après 30 minutes de négociations ponctuées d'éclats de voix, de billets brandis et d'une intervention de la grand-mère bulgare suppliante, les valises et deux des cartons rentrent dans la soute. Un gros carton restera sur le trottoir, histoire de sauver l'honneur des deux chauffeurs. Je fais la connaissance de JF, homme d'affaires à la retraite qui se rend en Bulgarie pour mettre...
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