Avant d'arriver a Tbilissi, je decouvre l'autoroute georgienne, apparement plus mortelle que les routes normale, s'y j'en crois les deux accidents graves tout frais que nous depassons sur les 100km qui nous separent de la capitale. Pour illustrer cette parenthese securite routiere, j'ai degote un article qui pourra en interesser certains : http://www.eurasianet.org/node/61644 Je decouvre Tbilissi, une ville en plein boom immobilier, un peu dans le genre de Batumi.Le contraste est saissisant, lorsque je sors de la vieille ville en partie epargnee par les restaurations pour decouvrir un batiment...
Avec Gori, je commence mon exploration de la partie Est du pays, et je retrouve dans cette ville l'empreinte soviétique propre à toutes les villes que j'avais traversées en Asie Centrale, ce qui me plonge dans mes souvenirs de l'été 2011. Ce n'est pas un hasard si cette ville en particulier a été fortement influencée par la période soviétique, car c'est ici qu'est né Staline. Je pars donc à la decouverte de l'attraction principale de la cité, le musée dédié au dirigeant soviétique qui régna sur l'URSS pendant près de 30 ans. Après que la guichetière m'ait délivré mon billet, et qu'elle l'ait duement...
Quelques photos pour illustrer mon passage rapide sur Kutaisi et dans la ville d'Oni, dans laquelle j'ai sejourne une nuit, avant de filer vers l'est et la ville de Gori.
Le moment est venu d'aller tater de la montagne en Svanetie, une region situee dans le nord du pays, separee de la Russie voisine par la chaine du Grand Caucase. Ce sera l'occasion pour moi de randonner un peu, si le temps se maintient. Le trajet jusuqu'a Mestia, la "grande ville" du coin, se fera dans un minibus surcharge conduit par un jeune homme qui aura un avenir certain dans la F1 s'il survit quelques annees de plus aux routes georgiennes. On plaisante sur le chargement heteroclite du vehicule, dont voici une liste non exhaustive : Un lit, un siege bebe pour voiture, deux sacs de 50 kg de...
Apres les emotions de ma randonnee dans le parc de Borjomi, je profite du mauvais temps pour approfondir ma connaissance des environs de Kutaisi, en compagnie de Daniel et Luba, un couple d'israeliens. Pour se deplacer facilement d'un site a l'autre, le tenancier de la guesthouse nous a trouve une voiture et un chauffeur de competition (moins de 10 euros par personne a la journee, ca reste raisonnable...). On prend place dans la Mercedes, on triture tous les boutons (7 par siege pour les reglages de position, plus deux de chauffage de l'assise et du dossier...), bref, de vrais gamins, et on attend...
Je commence ma marche au sein du parc national de Borjomi, repute pour sa faune et sa flore ans toute la Georgie. Les premieres heures sont agreables, bien qu'en montee constante, et je suis protege du soleil par l'epaisse futaie. J'use de mon sens de l'orientation (un peu), et de ma chance (beaucoup) pour deviner le sentier, le marquage oscillant entre l'omnipresent tous les 20m, et l'inexistant sur plusieurs kilometres. Enfin, apres 4h de balade, j'apercois le refuge, installe douilletement 200m plus bas que la crete ou je me trouve... J'y rencontre trois autres randonneurs, ainsi qu'un ecureuil...
Je commence mon voyage vers les montagnes par 2 heures de minibus vers le village de Khulo, et mon premier apercu de la conduite georgienne depuis l'interieur d'un vehicule confirme mon ressenti de pieton : ils conduisent comme des anes, vite et mal... Je comptais randonner depuis Khulo, mais la pluie m'a suivi depuis Batumi, et la perspective d'un trek humide me rebute un peu. J'embarque donc dans un nouveau minibus direction Akhaltsikhe, de l'autre cote des montagnes, direction plein Est. J'y rencontre deux francais, allant au meme endroit, et nous decidons de faire route ensemble pour aujourd'hui...
Me voila donc a Batumi, station balneaire tres en vue dans toute la Georgie, et meme au-dela des frontieres du pays. Je decouvre la ville a pieds, en longeant le front de mer, orne de palmiers, de parasols, et de nombreuses tours terminees ou en construction. Ca donne un petit air de Dubai au coin, qui risaue de s'aggrave avec le developpement du pays qui avance a grands pas. Un peu plus a l'aise avec la langue que dans les pays precedents, je tente l'experience du restaurant, et du plat national, le fameux Kachapouri (litteralement fromage et pain). On me sert un genre de pain plat, recouvert...
Enfin a Istanbul ! Mon reve de lit et de salle de bains est douche par le receptionniste de l'auberge de jeunesse coreenne ou j'etais descendu voila deux ans : "Check in at 1 PM"... Il est 7h30 du matin. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, je m'en vais petit-dejeuner avant de me mettre en quete de la gare routiere desservant la Georgie. Arme d'un souvenir de plan vu sur le net il y a quelques jours, je me mets en marche sous la chaleur du jour qui commence. Je trouve assez facilement la gare, ainsi qu'un ticket de bus pour un depart le lendemain a midi. Cet achat est l'occaion de ma premiere...
Le bus parti de Budapest s'arrete a la frontiere serbe, et voila mon passeport tout neuf orne de son premier coup de tampon. La traversee des quelques montagnes serbes se fait de nuit, et on retrouve l'Union Europeenne au petit matin. C'est l'occasion pour nos deux chauffeurs de se delester de quelques packs de biere a la douane bulgare. J'arrive dans la gare routiere de Sofia, dont j'avais fait la connaissance il y a deux ans. Mon billet pour Istanbul en poche, je me retrouve un peu desoeuvre, et je passe ma journee a dormir dans un parc, mangeant dans des petits echopes, et retrouvant avec plaisir...
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